Histoire de la congrégation
Basile -Antoine Moreau, Fondateur de la congrégation
Basile-Antoine Moreau, ordonné prêtre au diocèse du Mans en 1821 à l’âge de 22 ans, a fondé la Congrégation de Sainte-Croix pendant la période troublée qui suivit la révolution française. Pour répondre à certains besoins nés des ravages subis par l’Eglise dans les campagnes, il eut l’idée de regrouper des clercs comme prêtres auxiliaires. En août 1835, il avait déjà rassemblé des prêtres dans ce but. Peu nombreux, ils aidaient le clergé diocésain par la prédication de missions paroissiales. Basile Moreau voulait également en faire des éducateurs et préparer certains d’entre eux à cette tâche.
Quelques jours seulement après avoir réuni les prêtres auxiliaires, l’abbé Moreau, à la demande de son évêque, acceptait la direction des Frères de Saint-Joseph, fondés quinze ans plus tôt par un autre prêtre du même diocèse, l’abbé Jacques-François Dujarié, curé de Ruillé-sur-Loir. Ces laïcs dévoués répondaient aux urgences de l’enseignement primaire dans les villages de la région.
La décision de Basile Moreau d’unir ces 2 groupes par l’Acte fondamental du 1er mars 1837 devait donner lieu à un modèle inhabituel dans l’histoire de l’Eglise : des prêtres et des frères unis en une seule association afin de pourvoir aux besoins de la pastorale et de l’éducation dans l’Eglise de France.
Au fil des événements, émergea un projet dont la nature et le but étaient vraiment singuliers. En 1838, l’abbé Moreau donna une règle de vie à un petit groupe de femmes qu’il avait rassemblées et destinées au service domestique des prêtres et des frères. Par la suite, il les orienta aussi vers l’éducation.
Mère Marie des Sept Douleurs (1818-1900)
Première Supérieure Générale des Marianites de Sainte-Croix
À Sainte-Croix, près du Mans, il fit graduellement de ces 3 groupes une même et unique congrégation religieuse composée de trois sociétés autonomes. Chacune avait sa propre structure d’autorité, mais une même administration générale assurait leur unité. Il introduisit la pratique de prononcer des vœux, parmi les frères d’abord, plus tard chez les prêtres et ensuite chez les sœurs. Le 15 août 1840, Basile Moreau lui-même devint le premier prêtre à prononcer publiquement des vœux comme religieux de la congrégation de Sainte-Croix.
Les pères, les frères et les sœurs se firent respectivement connaître sous les noms de Salvatoristes, de Joséphites et de Marianites de Sainte-Croix. Le fondateur les voulait unis dans la vie et le travail comme une imitation sensible de la Sainte Famille. Il voyait dans leur union un levier puissant avec lequel on pourrait remuer, diriger et sanctifier le monde entier. La maison mère et son église conventuelle dédiées à Notre-Dame de Sainte-Croix devaient être le symbole et le centre de cette union. La fête de cette église, Notre-Dame des Sept-Douleurs, devint la fête patronale de toute la famille de Sainte-Croix.
Dès l’origine, le père Moreau vit dans cette Association de Sainte-Croix une communauté religieuse apostolique au service de l’Eglise bien au-delà des frontières de son pays. Durant les quinze premières années, alors qu’il ne pouvait compter que sur un petit groupe encore en pleine organisation, il étendit les champs d’apostolat hors de la France, dans d’autres pays d’Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.
Ce fut sa décision d’accepter la difficile mission du Bengale Oriental, faisant alors partie de l’Inde, qui persuada la Congrégation pour la Propagation de la Foi de reconnaître sa communauté comme un congrégation religieuse relevant, non plus du diocèse du Mans, mais de l’Eglise de Rome pour œuvrer à travers le monde.
Basile-Antoine Moreau, ordonné prêtre au diocèse du Mans en 1821 à l’âge de 22 ans, a fondé la Congrégation de Sainte-Croix pendant la période troublée qui suivit la révolution française. Pour répondre à certains besoins nés des ravages subis par l’Eglise dans les campagnes, il eut l’idée de regrouper des clercs comme prêtres auxiliaires. En août 1835, il avait déjà rassemblé des prêtres dans ce but. Peu nombreux, ils aidaient le clergé diocésain par la prédication de missions paroissiales. Basile Moreau voulait également en faire des éducateurs et préparer certains d’entre eux à cette tâche.
Quelques jours seulement après avoir réuni les prêtres auxiliaires, l’abbé Moreau, à la demande de son évêque, acceptait la direction des Frères de Saint-Joseph, fondés quinze ans plus tôt par un autre prêtre du même diocèse, l’abbé Jacques-François Dujarié, curé de Ruillé-sur-Loir. Ces laïcs dévoués répondaient aux urgences de l’enseignement primaire dans les villages de la région.
La décision de Basile Moreau d’unir ces 2 groupes par l’Acte fondamental du 1er mars 1837 devait donner lieu à un modèle inhabituel dans l’histoire de l’Eglise : des prêtres et des frères unis en une seule association afin de pourvoir aux besoins de la pastorale et de l’éducation dans l’Eglise de France.
Au fil des événements, émergea un projet dont la nature et le but étaient vraiment singuliers. En 1838, l’abbé Moreau donna une règle de vie à un petit groupe de femmes qu’il avait rassemblées et destinées au service domestique des prêtres et des frères. Par la suite, il les orienta aussi vers l’éducation.
Mère Marie des Sept Douleurs (1818-1900)
Première Supérieure Générale des Marianites de Sainte-Croix
À Sainte-Croix, près du Mans, il fit graduellement de ces 3 groupes une même et unique congrégation religieuse composée de trois sociétés autonomes. Chacune avait sa propre structure d’autorité, mais une même administration générale assurait leur unité. Il introduisit la pratique de prononcer des vœux, parmi les frères d’abord, plus tard chez les prêtres et ensuite chez les sœurs. Le 15 août 1840, Basile Moreau lui-même devint le premier prêtre à prononcer publiquement des vœux comme religieux de la congrégation de Sainte-Croix.
Les pères, les frères et les sœurs se firent respectivement connaître sous les noms de Salvatoristes, de Joséphites et de Marianites de Sainte-Croix. Le fondateur les voulait unis dans la vie et le travail comme une imitation sensible de la Sainte Famille. Il voyait dans leur union un levier puissant avec lequel on pourrait remuer, diriger et sanctifier le monde entier. La maison mère et son église conventuelle dédiées à Notre-Dame de Sainte-Croix devaient être le symbole et le centre de cette union. La fête de cette église, Notre-Dame des Sept-Douleurs, devint la fête patronale de toute la famille de Sainte-Croix.
Dès l’origine, le père Moreau vit dans cette Association de Sainte-Croix une communauté religieuse apostolique au service de l’Eglise bien au-delà des frontières de son pays. Durant les quinze premières années, alors qu’il ne pouvait compter que sur un petit groupe encore en pleine organisation, il étendit les champs d’apostolat hors de la France, dans d’autres pays d’Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.
Ce fut sa décision d’accepter la difficile mission du Bengale Oriental, faisant alors partie de l’Inde, qui persuada la Congrégation pour la Propagation de la Foi de reconnaître sa communauté comme un congrégation religieuse relevant, non plus du diocèse du Mans, mais de l’Eglise de Rome pour œuvrer à travers le monde.
La spiritualité
Les 6 points forts de la spiritualité du père Moreau
L’approche éducative
Les défis de notre mission éducative
En ce début du XXI siècle, à quels défis sommes-nous confrontés dans l’accomplissement de notre mission éducative, en fidélité aux intuitions fondamentales de nos Fondateurs ? Dans une société multiraciale et multiculturelle, affrontée aux enjeux de la mondialisation et aux mutations profondes qui en résultent, notre vocation missionnaire, marquée très tôt par son caractère international nous invite à :
Dépasser les frontières
Promouvoir une formation humaine et chrétienne
Créer une communauté authentique
Maintenir et développer le sens de la mission universelle
Sensibiliser les jeunes