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La congrégation de Sainte-Croix

La congrégation de Sainte-Croix2023-09-10T13:30:35+00:00

Histoire de la congrégation

Basile -Antoine Moreau, Fondateur de la congrégation

Basile Moreau Saint-Michel de Saint-Mandé

Basile-Antoine Moreau, ordonné prêtre au diocèse du Mans en 1821 à l’âge de 22 ans, a fondé la Congrégation de Sainte-Croix pendant la période troublée qui suivit la révolution française. Pour répondre à certains besoins nés des ravages subis par l’Eglise dans les campagnes, il eut l’idée de regrouper des clercs comme prêtres auxiliaires. En août 1835, il avait déjà rassemblé des prêtres dans ce but. Peu nombreux, ils aidaient le clergé diocésain par la prédication de missions paroissiales. Basile Moreau voulait également en faire des éducateurs et préparer certains d’entre eux à cette tâche.

Quelques jours seulement après avoir réuni les prêtres auxiliaires, l’abbé Moreau, à la demande de son évêque, acceptait la direction des Frères de Saint-Joseph, fondés quinze ans plus tôt par un autre prêtre du même diocèse, l’abbé Jacques-François Dujarié, curé de Ruillé-sur-Loir. Ces laïcs dévoués répondaient aux urgences de l’enseignement primaire dans les villages de la région.

La décision de Basile Moreau d’unir ces 2 groupes par l’Acte fondamental du 1er mars 1837 devait donner lieu à un modèle inhabituel dans l’histoire de l’Eglise : des prêtres et des frères unis en une seule association afin de pourvoir aux besoins de la pastorale et de l’éducation dans l’Eglise de France.

Au fil des événements, émergea un projet dont la nature et le but étaient vraiment singuliers. En 1838, l’abbé Moreau donna une règle de vie à un petit groupe de femmes qu’il avait rassemblées et destinées au service domestique des prêtres et des frères. Par la suite, il les orienta aussi vers l’éducation.

Mère Marie des sept douleurs établissement Saint-michel de Saint-mandé

Mère Marie des Sept Douleurs (1818-1900)

Première Supérieure Générale des Marianites de Sainte-Croix

À Sainte-Croix, près du Mans, il fit graduellement de ces 3 groupes une même et unique congrégation religieuse composée de trois sociétés autonomes. Chacune avait sa propre structure d’autorité, mais une même administration générale assurait leur unité. Il introduisit la pratique de prononcer des vœux, parmi les frères d’abord, plus tard chez les prêtres et ensuite chez les sœurs. Le 15 août 1840, Basile Moreau lui-même devint le premier prêtre à prononcer publiquement des vœux comme religieux de la congrégation de Sainte-Croix.

Les pères, les frères et les sœurs se firent respectivement connaître sous les noms de Salvatoristes, de Joséphites et de Marianites de Sainte-Croix. Le fondateur les voulait unis dans la vie et le travail comme une imitation sensible de la Sainte Famille. Il voyait dans leur union un levier puissant avec lequel on pourrait remuer, diriger et sanctifier le monde entier. La maison mère et son église conventuelle dédiées à Notre-Dame de Sainte-Croix devaient être le symbole et le centre de cette union. La fête de cette église, Notre-Dame des Sept-Douleurs, devint la fête patronale de toute la famille de Sainte-Croix.

Dès l’origine, le père Moreau vit dans cette Association de Sainte-Croix une communauté religieuse apostolique au service de l’Eglise bien au-delà des frontières de son pays. Durant les quinze premières années, alors qu’il ne pouvait compter que sur un petit groupe encore en pleine organisation, il étendit les champs d’apostolat hors de la France, dans d’autres pays d’Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.

Ce fut sa décision d’accepter la difficile mission du Bengale Oriental, faisant alors partie de l’Inde, qui persuada la Congrégation pour la Propagation de la Foi de reconnaître sa communauté comme un congrégation religieuse relevant, non plus du diocèse du Mans, mais de l’Eglise de Rome pour œuvrer à travers le monde.

Basile-Antoine Moreau, ordonné prêtre au diocèse du Mans en 1821 à l’âge de 22 ans, a fondé la Congrégation de Sainte-Croix pendant la période troublée qui suivit la révolution française. Pour répondre à certains besoins nés des ravages subis par l’Eglise dans les campagnes, il eut l’idée de regrouper des clercs comme prêtres auxiliaires. En août 1835, il avait déjà rassemblé des prêtres dans ce but. Peu nombreux, ils aidaient le clergé diocésain par la prédication de missions paroissiales. Basile Moreau voulait également en faire des éducateurs et préparer certains d’entre eux à cette tâche.

Quelques jours seulement après avoir réuni les prêtres auxiliaires, l’abbé Moreau, à la demande de son évêque, acceptait la direction des Frères de Saint-Joseph, fondés quinze ans plus tôt par un autre prêtre du même diocèse, l’abbé Jacques-François Dujarié, curé de Ruillé-sur-Loir. Ces laïcs dévoués répondaient aux urgences de l’enseignement primaire dans les villages de la région.

La décision de Basile Moreau d’unir ces 2 groupes par l’Acte fondamental du 1er mars 1837 devait donner lieu à un modèle inhabituel dans l’histoire de l’Eglise : des prêtres et des frères unis en une seule association afin de pourvoir aux besoins de la pastorale et de l’éducation dans l’Eglise de France.

Au fil des événements, émergea un projet dont la nature et le but étaient vraiment singuliers. En 1838, l’abbé Moreau donna une règle de vie à un petit groupe de femmes qu’il avait rassemblées et destinées au service domestique des prêtres et des frères. Par la suite, il les orienta aussi vers l’éducation.

Mère Marie des sept douleurs établissement Saint-michel de Saint-mandé

Mère Marie des Sept Douleurs (1818-1900)

Première Supérieure Générale des Marianites de Sainte-Croix

À Sainte-Croix, près du Mans, il fit graduellement de ces 3 groupes une même et unique congrégation religieuse composée de trois sociétés autonomes. Chacune avait sa propre structure d’autorité, mais une même administration générale assurait leur unité. Il introduisit la pratique de prononcer des vœux, parmi les frères d’abord, plus tard chez les prêtres et ensuite chez les sœurs. Le 15 août 1840, Basile Moreau lui-même devint le premier prêtre à prononcer publiquement des vœux comme religieux de la congrégation de Sainte-Croix.

Les pères, les frères et les sœurs se firent respectivement connaître sous les noms de Salvatoristes, de Joséphites et de Marianites de Sainte-Croix. Le fondateur les voulait unis dans la vie et le travail comme une imitation sensible de la Sainte Famille. Il voyait dans leur union un levier puissant avec lequel on pourrait remuer, diriger et sanctifier le monde entier. La maison mère et son église conventuelle dédiées à Notre-Dame de Sainte-Croix devaient être le symbole et le centre de cette union. La fête de cette église, Notre-Dame des Sept-Douleurs, devint la fête patronale de toute la famille de Sainte-Croix.

Dès l’origine, le père Moreau vit dans cette Association de Sainte-Croix une communauté religieuse apostolique au service de l’Eglise bien au-delà des frontières de son pays. Durant les quinze premières années, alors qu’il ne pouvait compter que sur un petit groupe encore en pleine organisation, il étendit les champs d’apostolat hors de la France, dans d’autres pays d’Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.

Ce fut sa décision d’accepter la difficile mission du Bengale Oriental, faisant alors partie de l’Inde, qui persuada la Congrégation pour la Propagation de la Foi de reconnaître sa communauté comme un congrégation religieuse relevant, non plus du diocèse du Mans, mais de l’Eglise de Rome pour œuvrer à travers le monde.

La spiritualité

Les 6 points forts de la spiritualité du père Moreau

Au cœur de la vie spirituelle et de l’enseignement du Père Moreau se trouve cette profonde conviction : tout chrétien est appelé non seulement à conformer sa vie à l’Evangile, mais à « adopter les sentiments qui sont dans le Christ Jésus », à participer, à communier aux mystères de la vie du Christ, jusqu’à s’identifier à lui. On ne peut lire la vie du Père Moreau, ni parcourir ses écrits sans y rencontrer le Christ de l’Evangile, sans y entendre les cris jaillis du coeur de l’apôtre Paul :  « Ma vie, c’est le Christ … Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » .

Afin d’obtenir la grâce d’être transformés dans le Christ, il demandait aux membres de sa famille religieuse de dire chaque jour la prière sulpicienne :  « O Jésus vivant en Marie, venez et vivez en vos serviteurs, par votre esprit de sainteté, la plénitude de votre puissance, la perfection de vos voies, la vérité de vos vertus et la communion de vos mystères. Triomphez de toutes les puissances ennemies, par votre Esprit et pour la gloire votre Père. Amen. »

S’identifier au Christ, c’est vivre de sa foi et de son amour pour le Père. Pour le Père Moreau, la confiance en la Providence découlait tout naturellement de la foi. Il voyait la main de la Providence de Dieu en tout. Au-delà de la confiance en la Providence, il a pratiqué l’abandon à la Providence, une spiritualité inspirée de saint François de Sales et de saint Ignace, qui fait reconnaître la volonté de Dieu en tout événement. Il recommandait une grande dévotion à saint Joseph, l’homme de la Providence.

Tous les hommes sont appelés à participer aux mystères du Christ : cette conviction est à la base du zèle, du dynamisme apostolique du Père Moreau, de son enthousiasme pour la mission sous toutes ses formes. Il voulait répondre à tous les appels entendus, il était prêt à tout entreprendre pour restaurer la foi chrétienne et par là-même régénérer la société. Mieux que rétablir, reconstruire, restaurer, il voulait renouveler, créer, faire du neuf.

La mission exige l’union des cœurs. Aux membres de sa famille religieuse, le Père Moreau recommandait par-dessus tout l’esprit d’union et de collaboration. Il leur donnait comme modèle l’unité de la Sainte Famille, et la source de l’unité était à chercher dans l’amour du Cœur de Jésus.

Suivre le Christ, prendre part à sa mission, l’imiter dans son amour et dans son pardon, tout cela ne peut se réaliser qu’en participant au mystère de la Croix. L’espérance dans la croix, la confiance inébranlable dans la puissance de l’amour, soutenait le Père Moreau dans toutes les épreuves, les oppositions, les persécutions qu’il eut à subir. A sa famille religieuse, il a laissé cette devise : O Crux ave spes unica, et donné comme patronne principale Marie, Mère des Douleurs, Notre-Dame au pied de la Croix.

L’approche éducative

Les défis de notre mission éducative

En ce début du XXI siècle, à quels défis sommes-nous confrontés dans l’accomplissement de notre mission éducative, en fidélité aux intuitions fondamentales de nos Fondateurs ? Dans une société multiraciale et multiculturelle, affrontée aux enjeux de la mondialisation et aux mutations profondes qui en résultent, notre vocation missionnaire, marquée très tôt par son caractère international nous invite à :

Dépasser les frontières

  • Dépasser les frontières, frontières raciales et sociales, religieuses et culturelles, afin de créer dans les établissements dont nous avons la tutelle, ici en France, une véritable communauté éducative basée sur le sens de la dignité de chaque être humain et dans le respect des valeurs et des dons de chacun, et d’ouverture à tous.

Promouvoir une formation humaine et chrétienne

  • Promouvoir une formation humaine et chrétienne qui s’inspire des valeurs évangéliques de liberté et d’amour, afin d’aider les jeunes qui nous sont confiés à découvrir leurs potentialités, à assumer des responsabilités qui les aident à se construire, à développer leurs talents et compétences au service de la société et de l’Eglise.

Créer une communauté authentique

  • Créer dans nos établissements une communauté authentique qui favorise les relations interpersonnelles entre élèves et enseignants, éducateurs et familles, organismes d’animation et de gestion, tous les personnels, dans un climat de confiance et de dialogue.

Maintenir et développer le sens de la mission universelle

  • Maintenir et développer le sens de la mission universelle que nos deux Instituts ont vécue et continuent à vivre, afin de créer des liens et des échanges entre nos établissements en France et dans d’autres parties du monde : Amérique du Nord, Afrique, Europe, Asie et Océanie afin d’éveiller les jeunes aux conditions de vie et aux valeurs culturelles et religieuses des peuples en quête de reconnaissance et de justice.

Sensibiliser les jeunes

  • Sensibiliser les jeunes aux diverses formes de pauvreté et d’injustice dans notre pays et dans le monde. Eveillés au sens de la responsabilité grâce à des projets concrets, ils pourront contribuer, en tant qu’adultes, à transformer les structures injustes de la société et à créer des conditions de vie plus fraternelles qui respectent tout être humain.

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